S’il est bon de découvrir peupliers, bouleaux, aulnes, charmes ou hêtres, s’il est bon d’apercevoir chevreuils, loutres, écureuils ou hérissons, ou bien encore hirondelles, pics, merles ou mésanges, il y a également des animaux et des plantes qualifiées de nuisibles contre lesquels il faut lutter.
Pour ce faire deux organismes incontournables sont au service des municipalités et des particuliers :
La commune adhère à la convention multi-services de la FDGDON 56.
L’efficacité globale de cette organisation repose sur une collaboration étroite entre les différents partenaires que sont : les responsables communaux, les piégeurs bénévoles, les référents frelon asiatique, la fédération des chasseurs, le Groupement de Défense Sanitaire Apicole, le syndicat des apiculteurs, les financeurs, sans oublier, les agriculteurs, les randonneurs, les pêcheurs.
Lien sur la liste des plantes invasives à éviter absolument au jardin ou dans les bassins
Arrivé accidentellement en France au début des années 2000, il est présent sur la quasi-totalité du territoire national. Il est l’ennemi de la filière apicole, s’attaque à d’autres insectes pollinisateurs et est dangereux pour l’homme qu’il côtoie facilement notamment avec son nid primaire.
En cas de découverte de frelons asiatiques, le propriétaire ou locataire doit solliciter l’intervention du référent « frelon asiatique » à la mairie (contact 02 97 23 07 68). Pour ce faire, après avoir visualisé lui-même le nid, il doit impérativement communiquer ses nom, adresse et numéro de téléphone. L’élu référent, après avoir identifié les lieux et s’être rendu compte de la présence effective de frelons asiatiques, fera appel à l’un des désinsectiseurs référencés sur la liste de la FDGDON.
Dans ce cas la facture sera prise en charge par la mairie. Au-delà du 15 novembre, en présence de nids secondaires bien souvent très haut perchés dans les arbres, et sauf cas exceptionnel, il n’y aura pas d’intervention. En effet, avec les premiers froids les fondatrices quittent le nid pour hiberner et les ouvrières meurent. Voué à l’abandon, le nid n’est jamais réutilisé l’année suivante.
Bien souvent originaires d’autres continents ils occasionnent de nombreuses dépréciations à l’agriculture, aux réseaux hydrauliques, à l’environnement et sont vecteurs de zoonoses comme la leptospirose (d’où l’interdiction de se baigner dans certaines eaux, polluées par les urines de ces rongeurs aquatiques).
Groupe 1 : ragondin, rat musqué, vison d’Amérique
Groupe 2 : fouine, martre
Arrêté préfectoral « Destruction des nuisibes »
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